Pour acquérir un bien immobilier, il existe un canal d’achat peu connu : la vente aux enchères. En plus d’être une expérience atypique, elle recèle de quelques bonnes affaires. Encore faut-il en comprendre le fonctionnement…
3 types de ventes aux enchères :
- Les ventes notariales : les biens immobiliers peuvent être vendus volontairement par des propriétaires (souvent héritiers d’un patrimoine immobilier d’un défunt).
- Les ventes judiciaires : les biens proviennent presque toujours d’une liquidation judiciaire ou d’une saisie immobilière.
- Les ventes du service du Domaine : les biens proviennent de successions ou de l’Administration. Ils peuvent être assez atypiques (caserne ou gare désaffectée, phare, logements douaniers) ou plus classiques (notamment d’anciens logements de fonction).
Des mises à prix intéressantes
Maisons, appartements, terrains… peuvent être décotés de 50 % de leur valeur réelle. Notamment pour les ventes du service du Domaine car les biens sont souvent défectueux. Pour les ventes judiciaires et celles des notaires, la mise à prix correspond généralement à 70% de la valeur réelle du bien immobilier.
Mais attention : il n’existe pas de délai de réflexion ni de rétractation. Si l’enchère est financée par un prêt immobilier qui n’est finalement pas accordé, le bien sera remis en vente.
Comment y participer ?
L’accès aux enchères est libre, sauf pour les ventes judiciaires où il est nécessaire de faire appel à un avocat pour enchérir à votre place.
Les ventes sont organisées chaque mardi à Paris et une fois par mois en région. Sur Internet, plusieurs sites permettent de faire monter la mise, comme le site Immobilier.notaires.fr. On y trouve, comme pour toutes ventes aux enchères, le cahier des charges, descriptif du bien, la mise à prix, les diagnostics, dates de visite, etc.
Alors, adjugé ?